La banalisation de l’instrument diplomatique qui a fait le prestige de la France depuis cinq siècles est un crime contre l’Etat et contre la nation.
Publié pendant la campagne présidentielle, le décret qui supprime notre Corps diplomatique n’a suscité que de trop faibles protestations. Il restera toujours des postes d’ambassadeurs, de consuls et de conseillers mais la fin de la Carrière ouvre la voie au favoritisme, à l’amateurisme, à l’illusionnisme alors que nos diplomates n’avaient pas démérité, dans la tâche difficile et souvent dangereuse qui consiste à représenter la France à l’étranger.
Ce crime contre l’Etat et contre la nation profitera aux courtisans, aux techniciens de l’administration, à certains militaires et surtout au Service européen d’action extérieure sur lequel la France n’a plus aucune prise depuis trop longtemps. Voir l'article de Dominique Decherf dans Royaliste n°1234 du 9 mai 2022.