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Politique générale | La Nouvelle Action Royaliste

Trente et unième Congrès du 18 mars 2013

Politique générale |  lundi 18 mars 2013 | Thème: politique
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Près de cinq ans après l’éclatement de la crise financière aux États-Unis, le gouvernement américain et les gouvernements d’Europe de l’Ouest n’ont entrepris aucune action décisive pour remédier à une crise manifestement systémique, faute de comprendre ses causes premières, faute de vouloir s’opposer aux financiers qui tirent d’immenses profits du libre échange et de la circulation incontrôlée des capitaux.

A l’intérieur de la zone euro, la crise a pris une intensité toute particulière, marquée par le défaut partiel de la Grèce et par les menaces grandissantes qui pèsent sur le Portugal, l’Espagne, l’Irlande et l’Italie. Les allocations massives de liquidités consenties aux banques par la Banque centrale européenne n’offrent qu’un court répit avant la disparition d’une « monnaie unique » condamnée dès sa conception. La thérapie de choc imposée à la Grèce et les mesures d’austérité croissante qui sont prises par d’autres gouvernements européens ne régleront pas la crise des dettes publiques mais sont en train de provoquer des phénomènes de récession qui risquent de se conjuguer en une véritable dépression. Comme par le passé, la politique de déflation provoquera une aggravation du chômage, de la misère et, sous différentes formes, la révolte sociale.

Partout, les désastres sociaux, économiques et écologiques condamnent l’ultra-libéralisme que les oligarchies s’obstinent à promouvoir.

En France, pendant cinq ans, on a tenté de faire croire, par maintes agitations sur la scène internationale, que la crise serait maîtrisée et que l’euro serait sauvé par l’effet conjoint de l’action d’un homme et de « réformes » permettant de retrouver puissance et dynamisme. Il ne s’agissait que d’effets d’annonce. Tout au long de ce quinquennat, la Nouvelle Action royaliste a dénoncé l’instauration d’une autocratie brouillonne, le renforcement des oligarchies, la puissance des banquiers, la destruction méthodique de l’administration centrale, le mépris de l’autorité judiciaire, la xénophobie d’État et, sur le plan international, le retour dans l’Otan, l’enlisement sanglant en Afghanistan et l’alignement sur l’Allemagne qui est inscrit dans la lettre des nouveaux traités conçus à Berlin.

Sans égard pour les promesses faites par le candidat sortant, la Nouvelle Action royaliste réaffirme la nécessité de

- sortir de l’euro et de dévaluer notre monnaie nationale,

- mettre fin à la libre circulation des capitaux pour casser la spéculation,

- nationaliser le crédit,

- établir un protectionnisme européen.

La Nouvelle Action royaliste demande l’organisation d’un référendum portant sur l’appartenance de la France à la zone euro et sur la ratification du nouveau traité européen afin que les questions relatives à la souveraineté française soient clairement posées et tranchées par le peuple souverain.

Dans le domaine de l’énergie, la Nouvelle Action royaliste propose la remise en place d’une politique organisée et régulée, tant de la production que de la distribution, par une agence nationale de l’énergie.

Dans le domaine de la politique étrangère et de défense, il est urgent de quitter l’Otan et d’organiser le départ des troupes françaises d’Afghanistan dans le cadre d’une nouvelle politique de présence française en Asie centrale.

Dans le souci primordial de restaurer l’État dans son indépendance et sa dignité, la Nouvelle Action royaliste confirme son rejet de Nicolas Sarkozy et appelle à en délivrer la France. Elle s’oppose, non moins fermement à la propagande xénophobe de Marine Le Pen qui nie la tradition nationale du droit du sol et qui viole, par ses diatribes antimusulmanes, la lettre et l’esprit de la loi sur la laïcité.

Pour le premier tour de l’élection présidentielle, la Nouvelle Action royaliste appelle à voter pour Nicolas Dupont-Aignan, proche de ses positions sur les questions institutionnelles et européennes.