Frégates pour la Grèce

Quelques jours après le renversement des alliances dans la zone indo-pacifique, M. Macron annonce la vente de trois frégates à la Grèce, et peut-être trois corvettes et six Rafale supplémentaires. Annonce bien opportune pour faire passer la trahison australienne et la capitulation devant Biden.

Les Etats-Unis, qui avaient présenté une offre, n'ont pas souhaité faire pression sur la Grèce. Une sucette pour que le gamin arrête de brailler ? Une simple pause dans la politique américaine visant à éliminer notre industrie de défense ? Ou un vrai infléchissement de la politique américaine ? Peut-on y croire ?

Fait remarquable, cette commande est accompagnée d'un accord de défense, alors que notre solidarité avec la Grèce est déjà acquise dans le cadre de l'OTAN et de l'Union européenne. La clé n'est nulle part mentionnée : la Turquie. Nous nous engageons donc à soutenir la Grèce face aux provocations du Sultan. Le Parlement français n'a pas été, à ce stade, impliqué dans cet engagement lourd, alors qu'aucune urgence, à part celle de redorer le blason présidentiel, ne s'y oppose. (Suite de l'article d'Eric Cézembre dans le n° 1218 de Royaliste, 11 octobre 2021)