Recommandez: |
|
Tweet |
---|
La valse lente de candidats morts-vivants qui se défient en racontant des fadaises est un spectacle peu distrayant. La présidentielle se joue ailleurs.
A gauche, que de candidats ! On pourrait avoir l’embarras du choix mais c’est le contraire : pas d’embarras pour le non-choix. D’ailleurs, est-on sûr qu’elle existe, la gauche dont ils parlent ? La gauche avait un sens politique précis quand il y avait, en 1981, une Union de la gauche radicale, socialiste et communiste décidée à appliquer son programme. Mais après, quelle débandade ! Nous contemplons des restes, des traces, des poussières d’ambitions. Un aimable dilettante, une bourgeoise de Paris-centre, un chantre de la radicalité accro à la présidentielle et un communiste en quête de cohérence guettent l’arrivée d’une opportuniste sans idées ni programme. On ne tire pas sur un cortège d’ambulance mais on verra bientôt défiler les corbillards.