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Dans son nouveau roman, Houellebecq scrute avec une pitié proche de la tendresse une époque qu’il n’aime pas.
Voici l’exploration d’une société, la nôtre, en proie à de violentes convulsions et qui ne sait plus affronter la vieillesse, la maladie et la mort, mais qui veut à tout prix se débarrasser de ces « problèmes » - par l’enfermement des « vieux » dans les EHPAD et bientôt par l’euthanasie.
Dans anéantir, le regard de Michel Houellebecq est précis, sévère mais jamais haineux. Au contraire, l’écrivain évoque avec une pitié compassionnelle la précarité et la misère … tout en faisant l’éloge dithyrambique d’un ministre des Finances qui ressemble fort à Bruno Le Maire. Peut-on sérieusement chérir les causes dont on déplore les effets ?
Lire l'article de Gérard Leclerc dans Royaliste n°1226 du 17 janvier 2022.