Selon la formule cynique de Charles Pasqua, les promesses électorales n’engagent que ceux qui les reçoivent. C’est plus vrai que jamais.
Pendant la campagne présidentielle, les candidats jouent à l’homme ou à la femme providentiel. Ils promettent de pourvoir à tout, comme si le président de la République était un autocrate - alors que l’existence d’une majorité à l’Assemblée nationale est cruciale.
Le président sortant s’est également ingénié à nous faire oublier ce que Marine Le Pen n’a pas su expliquer : la capacité d’initiative de l’Etat ne cesse de s’affaiblir, en raison des opérations internes de destruction de l’administration et sous l’effet des abandons successifs de souveraineté. C’est Bruxelles qui décide en matière de commerce international et c'est la Commission européenne qui fait régner la discipline budgétaire. Pour la monnaie, c’est Francfort qui est à la manœuvre. Voir l'article de Sylvie Fernoy dans Royaliste n°1233 du 25 avril 2022
