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Il faudrait un chef d’Etat à la France, qui est en est dépourvue depuis deux décennies. Emmanuel Macron n’a pas comblé ce manque et ne le comblera pas.
L’élu de 2017 a joué tous les grands rôles ministériels sans jamais exercer la fonction présidentielle. Il ne fut ni un arbitre, ni le gardien de nos principes fondamentaux, ni le garant de l’indépendance nationale. Il a utilisé son pouvoir pour privatiser l’Etat et pour creuser les inégalités sociales.
Le bilan de l’action extérieure d’Emmanuel Macron est dramatiquement négatif. Sur les cinq continents, l’influence française a reculé en raison de ses attitudes déplacées, de son arrogance, de son activisme brouillon, de son mépris du Quai d’Orsay. Cet homme, qui veut toujours être le premier en tout, vise en réalité la présidence d’une Europe devenue fédérale. La France n’est qu’une marche sur son escalier. L’article d’Yves La Marck et notre éditorial dans Royaliste n°1231 du 28 mars 2022.
