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Les premiers jours du règne permettent d’anticiper ce qu’il ne sera pas, et de repérer ce qui pourrait l’empêcher d’être ce qu’il doit être.
Le roi n’hérite pas du dauphin. Inutile de chercher dans les actions passées de Charles III ce qui pourrait déterminer la conduite du roi. Son travail n’est pas de défendre des idées mais de régler l’ordonnancement des pouvoirs. Apolitique, il n’a pas à s’aligner sur l’un ou l’autre parti, selon la majorité du moment. L’opposition quelle qu’elle soit est l’opposition DE Sa Majesté et non l’opposition A Sa majesté. Liz Truss est menacée par l’opposition travailliste aux prochaines élections. Le roi non.
La charge royale n’en est pas moins lourde à porter. Charles III devra recentrer la Famille sur la ligne de succession, affronter l’Establishment britannique et accompagner le royaume dans une nouvelle période de sa longue histoire. Lire la suite de l'article de Dominique Decherf dans Royaliste n°1240.