Dans les régions dévastées par la mondialisation, les citoyens survivent entre désespoir et révolte.
L’enquête sociologique nous donne une vue générale sur tout ou partie de notre monde. La littérature peut nous rapprocher de l’intime et nous placer au cœur des mouvements collectifs. Ainsi le roman balzacien de Daniel Rondeau qui évoque la vie quotidienne dans l’Aube, département oublié et ravagé par les effets de ce qu’on nomme à Paris « compétitivité », « libre-échange », « Europe » et « mondialisation ». Une mondialisation qui se présente aujourd’hui sous l’aspect du prédateur chinois. Comment s’étonner que les victimes de cette sauvagerie aient mis un gilet jaune pour signifier leur refus de l’effacement, avant de monter à Paris ? (Voir l’article de Gérard Leclerc dans le numéro 1219 de Royaliste).