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On nous annonce un nouveau record d'abstention à la prochaine élection présidentielle, après le précédent en 2017. Le refus de la médiocrité de « l'offre » politique, du choix étriqué entre les diverses nuances de la démagogie impuissante, extrémiste et sectaire et celles de la mondialisation marchande a un mode d'expression naturel, le vote blanc, choisi par plus de trois millions d'électeurs au second tour de 2017. La loi Sauvadet de 2014 prévoit qu'il sera décompté, mais le rend sans effet en l'excluant des suffrages exprimés. Un président peut être élu sans avoir la majorité des électeurs qui ont émis un vote clair.
La Nouvelle Action Royaliste souhaite que la loi soit d'urgence modifiée pour inclure les bulletins blancs dans les suffrages exprimés. Les responsabilités éminentes attribuées au président doivent reposer sur une légitimité démocratique incontestable. L'article 7 de la Constitution prévoit que le président de la République est élu à la majorité absolue. Il appartient au pouvoir constituant d'en apporter une nouvelle formulation en faisant reposer cette majorité sur les votes de tous ceux qui ont exprimé un choix clair, sans pour autant créer un blocage institutionnel durable qui ferait le jeu des nostalgiques du régime d'assemblée.
