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Projet de La NAR | La Nouvelle Action Royaliste

Pour une sécurité sociale universelle

Projet de La NAR |  dimanche 16 mars 2003 | Thème: politique
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Le système de protection sociale français, mis en place à partir de 1945, vise à couvrir les citoyens contre les risques liés à la maladie, à la vieillesse, aux accidents du travail, au chômage et à garantir les revenus des familles. Répondant à un triple objectif (social, économique et politique), ce système a contribué à réduire les inégalités, à préserver la santé, à diminuer le taux de mortalité infantile, à prolonger la vie humaine et à améliorer le niveau de vie.

Avec la crise économique du milieu des années 1970, commencent à se creuser les déficits de la sécurité sociale. C'est tout le système fondé sur les cotisations des salariés et de leurs employeurs, géré paritairement, qui entre en crise. De 1975 (date du premier plan de redressement) au début des années 1990, les partenaires sociaux et les différents gouvernements procèdent à des augmentations régulières des cotisations et à des diminutions des prestations.

Dans les années 1990, on assiste à un changement de stratégie de la part du gouvernement : au lieu d'augmenter les cotisations, qui pèsent sur la compétitivité des entreprises, on crée une contribution sociale généralisée (CSG) qui introduit une fiscalisation du financement de la protection sociale.

Aujourd'hui, avec l'arrivée à l'âge de la retraite des générations du baby-boom, la persistance du chômage, la modification des conditions de vie et de travail, l'assurance maladie et l'assurance chômage affichent des déficits chroniques ; l’assurance vieillesse est encore excédentaire, mais qu’en sera-t-il à partir de 2005 ?

Le Medef, avec la complicité de la CFDT, profite de cette situation pour remettre en cause le principe de solidarité nationale institué à la Libération, et tenter de mettre en œuvre sa « refondation sociale » (retraite par capitalisation, privatisation de l’assurance maladie…)

 

A l’heure où le gouvernement, directement influencé par le Medef, prépare sa réforme de l’assurance vieillesse et où s’ouvre celle de l’assurance maladie, la Nouvelle Action royaliste :

  • réaffirme que la protection sociale suppose une politique économique visant le plein emploi et favorisant la croissance par l’augmentation des salaires ;

  • souligne son attachement à la retraite par répartition (contre la retraite par capitalisation) et s’oppose à toute privatisation de l’assurance maladie ;

  • se prononce pour le maintien de la gestion paritaire du système de protection sociale, mais rappelle toutefois la nécessité de la réformer ;

  • refuse d'entrer dans une logique strictement comptable qui consisterait à allonger la durée de cotisation, à augmenter ces cotisations et à diminuer les prestations, sans chercher d'autres voies (élargissement de l’assiette des cotisations, CSG rénovée…) ;

  • souhaite la mise en place d'un système de sécurité sociale universelle englobant la maladie, la vieillesse, l’assurance chômage, les risques professionnels, les prestations familiales et la formation durant la vie active ;

  • précise que ce système qui nécessitera une combinaison de différentes sources de financement, devra assurer à tous, dès 18 ans, une égalité de traitement (obligation de cotisation, droit aux prestations) que l'on soit en activité ou non.