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Projet de La NAR | La Nouvelle Action Royaliste

Réorganiser l’État

Projet de La NAR |  dimanche 20 mars 2005 | Thème: politique
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Sous le slogan de la « réforme de l’État », les gouvernements de gauche et de droite appliquent une idéologie ultra-libérale qui vise à réduire par voie de démembrements successifs l’administration centrale et à diminuer les interventions nécessaires de la puissance publique.

Pour rétablir le souci primordial de l’intérêt général et redonner à l’État sa pleine efficacité dans la mise en œuvre de la politique de justice sociale, de développement économique et de coopération internationale dont elle a déjà indiqué les grands axes, la Nouvelle Action royaliste souhaite les transformations suivantes :

Quant à la structure gouvernementale 

- Création d’un ministère de l’Économie nationale prioritairement chargé de la politique industrielle de la nation. La préparation du budget doit être confiée à un simple secrétariat d’État, afin que les finances soient un moyen et non plus une fin.

- Rattachement de l’ancienne Direction des Relations Économiques extérieures du ministère des Finances au ministère des Affaires étrangères, afin que le Quai d’Orsay et les ambassadeurs puissent utiliser de manière cohérente tous les moyens nécessaires à l’affirmation de la présence française dans le monde.

- Suppression des secrétariats d’État lorsqu’ils ne sont que des interlocuteurs des groupes de pression, souvent plus attentifs à leurs réclamations qu’à la défense de l’intérêt général.

- Réintégration des « autorités administratives indépendantes » dans la structure ministérielle adéquate : l’administration, par principe, ne peut être indépendante, et l’autonomie à l’égard d’un ministère se paie de dépendance à l’égard des intérêts privés – voire de corruption.

- Rationaliser les services en supprimant, au nom de choix politiques explicites, les organismes proliférants dont l’inutilité serait attestée.

Quant aux ministères

- En finir avec l’illusion qui consiste à penser qu’un ministère « technique » doit être « géré » par un professionnel du domaine concerné – un médecin à la Santé, un industriel à l’économie, etc. Un ministre exerce une fonction politique, et dispose de hauts fonctionnaires spécialisés et de services techniques pour l’assister.

- Réduire drastiquement le nombre des membres des cabinets ministériels : le ministre peut et doit diriger ses services en s’appuyant sur les directeurs de l’administration centrale.

- Maintenir dans les compétences ministérielles, l’ensemble des domaines nécessitant une politique unifiée au niveau national, conforme notamment au principe d’égalité.

Grands corps de l’État

- Réintégrer les inspecteurs des finances dans leur corps d’origine et les assigner à leurs fonctions statutaires, afin de libérer l’administration de la tutelle idéologique et du réseau corporatiste qui est en partie responsable des choix désastreux effectués depuis plus de trente ans dans le domaine financier.

- Multiplier le nombre des inspecteurs du travail et leur donner les moyens matériels et juridiques qui leur permettront de faire appliquer le droit du travail.

- Développer le tour extérieur afin qu’il y ait un meilleur équilibre entre les hauts fonctionnaires recrutés par concours et ceux qui viennent d’autres secteurs de la société.

Formations - Carrières

- Maintenir l’École Nationale d’Administration en élargissant les voies d’accès : concours interne, troisième concours.

- Développer la promotion interne à l’intérieur des ministères.

- Décourager le « pantouflage » par un règlement fortement dissuasif : fixation des délais et conditions de mise en disponibilité et de la liste des emplois interdits aux fonctionnaires qui quittent l’administration.

Les nouvelles contraintes imposées aux fonctionnaires sont à compenser par de substantielles augmentations de salaires.