mercredi | La Nouvelle Action Royaliste

Presentation du livre "L'économie des besoins"

mercredi 22 mai 2013   |  Invité:  Jacques Fournier
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présentation du livre:

Editeur: Odile Jacob (jeudi 21 février 2013) // 286 pages

Pourquoi envisage-t-on toujours le service public comme un coût et jamais comme une part – significative – de la production nationale ? 
Avec ce livre, Jacques Fournier renverse les perspectives : la satisfaction des besoins humains fondamentaux – santé, 
logement, éducation, transport, etc. – devient prioritaire. Elle oblige à revisiter le service public pour le rendre plus efficace, moins lourd, bref pour remettre l’individu au centre du dispositif.
Partant, Jacques Fournier s’interroge sur les modalités de mise en œuvre de l’économie des besoins : comment faciliter la rencontre du service et du besoin ? Quel est le bon niveau d’intervention – local ou national ? Comment tarifer le service et jusqu’où aller dans la gratuité ? 
Passant par un État renouvelé et l’acceptation des acteurs privés qui se reconnaissent dans ses valeurs, l’économie des besoins n’est pas si utopique qu’il y paraît. 
Et si elle était l’avenir de l’économie ?

« L’économie des besoins n’est pas une économie d’assistanat. Il ne s’agit pas de distribuer des aides sociales à des personnes en difficulté, mais d’organiser un système dans lequel c’est l’ensemble de la population qui va vivre autrement que selon la loi du marché […]. En ce sens, l’économie des besoins est le communisme du XXIe siècle. » J. F.


Conseiller d’État, Jacques Fournier a présidé aux destinées de Gaz de France (1986-1988) et de la SNCF (1988-1994). Auparavant, il a exercé les fonctions de secrétaire général adjoint de l’Élysée (1981-1982), puis de secrétaire général du gouvernement (1982-1986). 

présentation de la conférence:

Conseiller d’État, Jacques FOURNIER a été secrétaire général adjoint de l’Élysée (1981-1982) ,secrétaire général du gouvernement (1982-1986), puis il a présidé aux destinées de Gaz de France de 1986 à 1988 et de la SNCF de 1988 à 1994. Cette longue expérience de l’État et de grandes entreprises nat ionales lui permet aujourd’hui de « Repenser le service public ». Dénoncés en raison de leurs coûts par les adeptes de l’idéologie dominante, les services publics jouent un rôle positif dans l’économie nationale dans la mesure où ils répondent à des besoins fondamentaux qui sont peu ou pas satisfaits par le secteur privé.

Il ne s’agit pas de reproduire le passé ni de recourir à l’assistanat mais de concevoir et de mettre en oeuvre une « Économie des besoins » (titre de son dernier livre) en posant les questions très concrètes des niveaux d’intervention, des tarifs publics et des critères de la gratuité. C’est avant la ruine complète de l’ultra-libéralisme qu’il faut préparer l’avenir !