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Editeur: BUCHET CHASTEL (jeudi 19 septembre 2013) // 304 pages
Récit d'une aventure humaine, journalistique et militaire, cet ouvrage nous entraîne au c ur d'un Afghanistan à la fois connu, parce que c'est celui de la guerre, celui dont on entendait parler tous les soirs pendant plusieurs années, et méconnu, parce que c'est celui de la rencontre avec les habitants, d'une proximité inédite avec ces hommes qui deviennent journalistes.
Fin 2009, Raphaël Krafft part en Afghanistan à l'invitation du Colonel Benoît Durieux, en qualité d'officier de réserve pour le COS et la Légion Étrangère, avec pour mission de créer une radio dite communautaire en langue pashtô.
Il découvre ce pays par le prisme des officiers et légionnaires qui l'entourent et des Afghans qu'il forme au journalisme, avec qui il produit un documentaire pour France Culture sur la nature de l'insurrection.
La capitaine Krafft est ainsi engagé pour monter Radio Surobi de A à Z, et le plus rapidement possible. Le but est de recréer, autour de journalistes afghans, une communauté d'auditeurs susceptibles de dialoguer entre eux, en laissant les équipes travailler dans la plus grande liberté. R. Krafft insiste pour imposer une charte inspirée des radios communautaires européennes. Il devient le « Captain Teacher ».
Cet ouvrage est le récit de cette aventure : un huis-clos sur un piton perdu dans la montagne.
Ecrivain et journaliste indépendant, Raphaël Krafft a été correspond à Gaza et en Irak. Collaborateur régulier de Radio France et de radios étrangères, amateur de voyages à vélo, il s’est engagé dans l’armée française pour aider la Légion étrangère à créer une radio en langue pashtô dans le district afghan de Surobi.
Intégré au 2ème Régiment étranger d’infanterie, le capitaine Krafft raconte dans son livre comment il est devenu le Captain Teacher, créateur «Une radio libre en Afghanistan ».
Voici la Légion, les patrouilles, les accrochages, la périlleuse aventure de la liberté d’expression dans un pays en guerre et surtout les Afghans, guerriers et poètes, évoqués avec une amitié exempte de romantisme. Radio Surobi voulait favoriser l’unité entre tous les peuples de l’Afghanistan. Elle est aujourd’hui délaissée, comme tous ceux qui tentent de maintenir une présence française dans ce pays.